Magriet descend !
Le dragon d’Ypres, qui veille depuis 700 ans sur la ville et ses trésors depuis le beffroi, a quitté sa place. Sa place ? Oui, c’est un vrai drakologue qui a déterminé son sexe. Lors du premier contact, le mardi 26 novembre, le Dr Aeck (l’acteur Eric Peeters) lui a également donné un nom : Magriet. Elle n’est pas apparue tout à fait par hasard et porte le nom des différentes Magarethas qui ont joué un rôle à Ypres au Moyen-Âge.
Le musée Yper en fait grand cas
Cet événement fait partie d’une série de manifestations organisées par le musée d’Yper autour de la restauration du dragon. Il y a beaucoup de choses en préparation. Il s’agit notamment d’une exposition, d’un livre pour enfants, d’un marathon de dragons et d’une série d’articles scientifiques. Tout cela peut être suivi sur le site web du musée. La série de courtes séquences montrant les opérations du « drakologue » susmentionné et de son assistant est également très agréable.
Ce n’est pas le premier atterrissage sur le ventre
Ce n’est pas la première fois que le dragon est abattu. Depuis le début du XIVe siècle, elle veille sur la ville du haut du beffroi. Dès 1383, il fut gravement endommagé lors du siège par les troupes gantoises et anglaises. Elle a été ramenée à terre et s’est rapidement rétablie. Il a fallu attendre la fin du XVIIe siècle pour que le premier dragon « descende » enfin. Elle fut remplacée par un deuxième dragon qui ressemblait exactement au premier. Ce dragon a tonné sur le beffroi pendant le bombardement de 1914. Heureusement, les débris ont été mis en sécurité par Ypres afin qu’un restaurateur puisse remettre le dragon en état après la Première Guerre mondiale. Il s’est effondré à plusieurs reprises au cours du siècle dernier : lors d’une foire commerciale en 1933 et en 1952, après que des vents eurent arraché une aile. La dernière fois, c’était en 1997. Cette année-là, le dragon a été entièrement rénové, mais aujourd’hui, 23 ans plus tard, son corps en cuivre a besoin d’être redoré.
Mais le Covid-19 change la donne
Nous aimerions beaucoup nous rendre à Ypres pour rencontrer Magriet en personne. Malheureusement, les restrictions de quarantaine nous empêchent de nous y rendre. Cela ne dépend pas de Magriet car elle n’a aucune restriction, elle semble même visiter le dragon de Gand. D’ailleurs, ce serait aussi quelque chose : un dragon avec un bec. Une toux et c’est parti 😉
Rapport de Focus | WTC
Focus WTC a eu la gentillesse de nous permettre de partager le rapport suivant sur le dragon d’Ypres.
Eric Cornelissen
Wanneer het was is niet meer bekend maar tijdens een editie van de Gentse Feesten ontstond de interesse in de geschiedenis en de betekenis van Belforts. Met een vette knipoog naar Reinhold Messner die als eerste de veertien hoogste toppen van de wereld beklom moest iemand maar eens de eerste zijn die alle belforten van de Lage Landen gaat beklimmen! Pas later werd duidelijk dat het er geen 14 maar 56 zijn. Die Messner had het maar makkelijk.