Visite du Beffroi de Termonde 2023
Rein a réussi à prendre contact avec Patrick Segers, responsable du service du tourisme à Termonde, et à fixer un rendez-vous pour visiter le Beffroi. Non seulement Patrick nous attendait devant le Beffroi et l’Hôtel de Ville, mais il se trouvait en compagnie de Gretel Laureys, l’une des 15 guides de la ville de Termonde. Le carillonneur de la ville, Lorenz Meulenbroek, n’a malheureusement pas pu être présent. Pour cela, il faudra revenir afin de voir également le carillon.
Droit dans la tour du Beffroi
L’accès à la Tour du Beffroi se fait par une porte donnant sur la Grand Place, et depuis 2018, il est possible de le faire à l’aide d’un audioguide. Nous avons la chance d’avoir Gretel, armée d’un dossier contenant des informations supplémentaires et des photos, qui nous raconte tout sur le Beffroi. Il convient de noter que les escaliers du Beffroi ne sont pas accessibles à tous, car ils sont raides et étroits. L’ascension se fait en partie par les marches en pierre d’origine, mais en grande partie par des marches en acier récentes. La raison en est évidente dès que l’on pénètre dans le Beffroi : depuis le rez-de-chaussée, on peut voir tout le long du puits du Beffroi jusqu’en dessous du plancher du carillon. Après l’impact d’un obus allemand en 1914, les cloches du carillon se sont détachées et ont tonné, perçant un énorme trou à travers tous les étages jusqu’au rez-de-chaussée.
Le secret
La brochure ‘Visite virtuelle du Beffroi de Termonde’ nous évite de compter les étapes. Après 32 marches, nous atteignons le premier étage avec la salle secrète ou chambre secrète du Beffroi. La troisième photo ci-dessus montre la boîte d’archives originale dans l’alcôve voûtée. Ici, les murs du Beffroi sont les plus épais pour protéger la caisse et son important contenu. Cette pièce n’était auparavant accessible que depuis l’hôtel de ville et il fallait six clés pour y accéder. Ce n’est qu’en présence des six détenteurs de la clé que la mallette peut être ouverte. La mallette contenait tous les documents importants, y compris la charte de la ville datant de 1233.
Le balcon
Nous montons encore six marches et entrons dans la pièce où se trouvent les portes donnant sur le balcon. Lorsqu’il s’agissait d’un événement concernant l’ensemble de la ville, les portes étaient ouvertes pour que le crieur public, de profession « Belleman », puisse s’adresser à la population. Ou plutôt en lui criant dessus, car il faut une voix forte pour se faire entendre des gens de la Grand Place.
Le dossier de Gretel contient une carte montrant la ligne de défense autour d’Anvers en 1914. Termonde n’en faisait pas directement partie, mais elle a tout de même été durement touchée. L’armée allemande voulait traverser l’Escaut via Termonde pour contourner l’anneau défensif. Termonde n’a pas répondu à l’ultimatum de coopérer sur ce point et a ensuite été incendiée. La quasi-totalité de la ville a été réduite en cendres. Un acte futile puisque les Allemands ont ensuite dévié vers Paris.
La vigie
Nous montons ensuite 21 marches supplémentaires jusqu’au belvédère (3e photo ci-dessus). C’est là que la garde municipale surveillait la ville la nuit. Les maisons de la ville médiévale et densément peuplée de Termonde étaient principalement construites en bois, et le feu était donc le principal danger qui les guettait. En plus de la surveillance depuis le Beffroi, des visites de la ville ont été effectuées pour s’assurer que les gens éteignaient les feux et les bougies dans leurs maisons. Les contrevenants pouvaient être arrêtés.
La chambre d’horlogerie
L’étage au-dessus du belvédère (83 marches) abritait la garde municipale avant la Première Guerre mondiale. Entre quatre heures du matin et huit heures du soir, ce mécanisme garantissait que l’horloge sonnait toutes les heures. Le mouvement était actionné par des poids qui étaient remontés chaque jour par le « maître de la montre ».
De cette salle, vous avez une vue sur le cadran solaire de 1659 de la Maison de la viande.
Le carillon
Dès 1529, la cloche des heures est dotée d’une frappe frontale composée de six cloches (fondues par J. Waghevens de Malines). En 1548, un carillon de 15 cloches provenant de la même fonderie a été ajouté et en 1560, le premier clavier de carillon a été fixé. Ils sont remplacés par un nouveau carillon coulé par P. Van den Gheyn de la famille des fondeurs de cloches de Malines. 24 cloches ont été détruites par l’attaque à la grenade de 1914.
Un nouveau carillon de 40 cloches coulées par la Fonderie Omer Michaux (Bruxelles) a été installé en 1925. Elles ont été remplacées en 1950 par un carillon entièrement nouveau composé de 49 cloches (fondues par M. Michiels). Le carillon actuel a été équipé d’une nouvelle cloche basse et de 8 nouvelles cloches discantes par le fondeur de cloches J. Sergeys d’Anvers en 1975.
Panorama
Nous montons ensuite 109 marches et nous nous retrouvons dans la salle Panorama. Il n’est malheureusement pas possible d’aller plus haut, car la trappe de la flèche est verrouillée. Si nous avions pu visiter Termonde à un autre moment (plus tard), le carillonneur de la ville, Lorenz Meulebroek, nous aurait probablement emmenés encore plus haut sur la colline. Au cours de la descente, Gretel se fait une entorse et se rend compte de la raideur de l’escalier. Il faut donc être prudent !
La façade du Beffroi
En descendant, nous entrons dans la Grand Place pour voir la façade du Beffroi. Gretel s’attarde particulièrement sur les sculptures des façades. Installées en 1895, les statues situées à côté des fenêtres des premier et deuxième étages de l’ancienne halle aux draps ont été créées par Aloïs De Beule de Zele. Ils présentent les hommes et les femmes de Termonde. Au premier étage, Walter II et Mathilde I de Termonde, Robrecht I, Mathilde II et Robrecht II de Béthune. Au deuxième étage, nous voyons Daniel de Termonde et le croisé Walter Ier.
La tour du beffroi est ornée d’une statue de Notre-Dame à l’enfant réalisée par la sculptrice de Termond Jeanne De Dijn (elle se trouve à l’emplacement d’un spécimen en bois plus ancien, aujourd’hui exposé à Het Vleeshuis). Au-dessus d’eux, quatre statues placées en 1894. Réalisées par Octave Maes (Termonde), elles représentent saint Hilduard et sainte Christiane, patrons de la ville, Reingot Ier le Chauve, fondateur de l’église Notre-Dame, et Reingot II, fondateur du chapitre des chanoines.
Deux lions (également réalisés par Octave Maes) se trouvent sur la rampe de l’escalier de l’hôtel de ville. Les cinq statues situées à côté des fenêtres du premier étage sont Guillaume de Dampierre, Guillaume de Nesle, Jean de Flandre, Béatrix de Sint-Pol et Marie de Flandre. Les statues ont été réalisées par Van Hove de Wetteren et ont été installées en 1895.
Ensuite, nous nous rendons à l’hôtel de ville de Termonde pour une visite complète et nous visitons les casernes néerlandaises. Très intéressant également ! Si vous vous rendez à Termonde, nous vous recommandons vivement Gretel et ses collègues ! Une visite guidée peut être réservée auprès de Tourisme Termonde. Nous disons au revoir à Gretel devant la tour du beffroi et lui souhaitons un prompt rétablissement après sa chute.
Eric Cornelissen
Wanneer het was is niet meer bekend maar tijdens een editie van de Gentse Feesten ontstond de interesse in de geschiedenis en de betekenis van Belforts. Met een vette knipoog naar Reinhold Messner die als eerste de veertien hoogste toppen van de wereld beklom moest iemand maar eens de eerste zijn die alle belforten van de Lage Landen gaat beklimmen! Pas later werd duidelijk dat het er geen 14 maar 56 zijn. Die Messner had het maar makkelijk.