Tous les soirs à 20h

La cérémonie de la dernière sonnerie a lieu depuis 1928.

La première chose dont Reijer a commencé à parler lorsque le projet de se rendre au beffroi d’Ypres a été élaboré, c’était d’assister à la cérémonie de la Dernière sonnerie sous la Porte de Menin. En fait, vous ne pouvez pas visiter Ypres sans avoir visité cette cérémonie. Pour être à l’heure, nous quittons le Café Les Halles car « il y aura du monde » nous a-t-on dit.

Une belle tradition

Depuis 1928, avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale, une cérémonie commémorative a lieu tous les soirs à 20 heures. Il est érigé en mémoire des troupes britanniques tuées pendant la Première Guerre mondiale dans le Saillant d’Ypres. Il s’agit d’une portion de territoire alliée de 25 kilomètres sur 15 kilomètres qui s’avance dans les lignes allemandes. Au cours de la cérémonie, les clairons de l’Association de la sonnerie aux morts sonnent le « Last Post ». Il a été créé après la Première Guerre mondiale par des citoyens d’Ypres reconnaissants.

Ludo Geloen

À propos de la Porte de Menin

La Porte de Menin elle-même a été construite par les Britanniques à l’endroit où se trouvait une porte depuis des siècles. Il a été inauguré le 24 juillet 1927. Sur la porte de Menin figurent les noms de 54 896 soldats et officiers disparus. Il ne s’agit pas de tous les Britanniques disparus lors de la Première Guerre mondiale ; le portail s’est avéré trop petit pour inclure tous les noms. Les noms indiqués sont ceux de tous les disparus jusqu’au 15 août 1917. Les noms des militaires britanniques disparus après cette date figurent sur un autre mémorial. Il en existe 34 957 autres, qui figurent sur les panneaux du cimetière de Tyne Cot à Passchendaele.

Ludo Geloen et les horloges rejetées

Une Johan Cruijff Arena pleine de spectateurs

Lorsque nous montons les marches au milieu du portail après la cérémonie et que nous lisons les noms, nous essayons de nous faire une idée du nombre. Près de 55 000 personnes ! C’est autant que le nombre de spectateurs dans la Johan Cruijff Arena d’Amsterdam, qui est pleine. À la vue de ces tribunes bondées, on ne peut que se rendre compte de l’ampleur de ce qui s’est passé et que l’on commémore ici.

Champ de coquelicots sur le portail

Il commençait à faire sombre lorsque nous sommes arrivés au sommet de la porte, mais nous avons tout de suite été frappés par les milliers de « Poppies » (coquelicots) plantés dans l’herbe. Chaque coquelicot est un hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. Le coquelicot est tiré du célèbre poème « In Flander Fields ». Il fait forte impression.

Après une bonne heure, nous retournons vers la ville et, après avoir fait le tour de plusieurs restaurants, nous retournons au Café Les Halles pour le dîner. Un bon conseil pour ceux qui lisent ces lignes : réservez un restaurant avant de vous rendre à la Porte de Menin. En fait, la ville est en pleine effervescence après la cérémonie.

Eric Cornelissen

Eric Cornelissen

Wanneer het was is niet meer bekend maar tijdens een editie van de Gentse Feesten ontstond de interesse in de geschiedenis en de betekenis van Belforts. Met een vette knipoog naar Reinhold Messner die als eerste de veertien hoogste toppen van de wereld beklom moest iemand maar eens de eerste zijn die alle belforten van de Lage Landen gaat beklimmen! Pas later werd duidelijk dat het er geen 14 maar 56 zijn. Die Messner had het maar makkelijk.