Beffroi de Bruges

Markt 7, 8000 Bruges, Belgique

Notre répétition générale

Visite en février 2018

Une belle rencontre

Mais une rencontre inattendue nous attend lorsque nous pénétrons dans le grenier de l’hôtel de ville. Il s’agit de Noël Reynders, l’ancien carillon de la ville de Saint-Trond.

Beffroi de Bruges

Histoire concise :

Le beffroi de Bruges : un témoin vivant du pouvoir urbain

Un début en bois et en pierre

Au début du 13e siècle, la ville de Bruges est en plein essor. À l’emplacement de l’actuel beffroi, il y a déjà plusieurs halles en bois qui servent de places de marché pour le commerce croissant de la laine et des tissus. Vers 1240, la ville décide de remplacer ces structures en bois par un complexe de halles en pierre surmonté d’un beffroi. Cette tour a été dotée d’une flèche en bois et devait être un symbole de la prospérité de la ville ainsi qu’un lieu de stockage pour les sceaux, les cachets et le trésor de la ville.

La plus ancienne mention textuelle du bâtiment date de 1211. On estime généralement que la construction du complexe en pierre a commencé vers 1240. La construction se déroule par phases et présente des différences évidentes dans l’utilisation des matériaux et le style entre, par exemple, le côté Marché et le côté Wollestraat.

Reculs et reconstruction

En 1280, c’est la catastrophe : un grand incendie ravage le beffroi et détruit la partie supérieure. Dans la foulée, toutes les archives de la ville datant d’avant cette année-là disparaissent également dans les flammes. Bruges construit alors un hôtel de ville séparé sur le Burg, qui prend désormais en charge les fonctions administratives. Dès 1296, la tour est réparée, avec deux sous-structures carrées et à nouveau une flèche en bois.
La tour reste cependant vulnérable. En 1345-1346, elle est rehaussée d’un deuxième segment de tour, reçoit une nouvelle couverture et le mécanisme de la cloche est renouvelé. Peu après, en 1389, une violente tempête provoque des dégâts considérables. Le maître maçon Jan van Oudenaerde dirige les réparations en 1394-1395 : il travaille sur les trous des cloches, les tourelles d’angle et l’entretien des ailes de la salle.

De plus en plus haut, de plus en plus fier

La tour est devenue de plus en plus impressionnante au cours du 15e siècle. En 1482-1486, une superstructure octogonale en grès a été ajoutée, avec une flèche en bois couronnée d’une statue de saint Michel. Cette extension serait l’œuvre des maîtres maçons brugeois Paul et Josse Roelens. Le tailleur de pierre bruxellois Lieven van Boghem a fourni le matériau. Mais même ce nouveau pont supérieur ne survit pas longtemps : en 1493, la foudre s’abat sur la flèche, les cloches et le mécanisme d’horlogerie, qui disparaissent à nouveau. De 1499 à 1502, le maître charpentier François Bruhault construit une nouvelle flèche en bois, cette fois couronnée d’un lion ascendant.

Stabilité et renouvellement

Au fil des siècles, la tour s’est également révélée fragile sur le plan structurel. Dès le XVIe siècle, on remarque que la tour s’incline légèrement vers le sud-est. En 1554, de lourds piliers de grès ont été ajoutés aux angles afin d’éviter tout affaissement supplémentaire. Cette inclinaison s’est avérée stable et inoffensive lors des restaurations ultérieures : au total, le clocher s’incline aujourd’hui de 87 centimètres.

Le XVIe siècle apporte d’autres embellissements importants : de nouvelles ouvertures murales sur les rues Market et Wolle, l’ajout de galeries Renaissance et de petites fenêtres rectangulaires aux étages supérieurs.

Incendie et restauration

En 1741, la foudre frappe à nouveau. La flèche en bois et le carillon sont perdus. La restauration de 1753 omet une nouvelle flèche, de sorte que la silhouette du beffroi est depuis lors en pente douce. En 1826, l’ensemble subit une « restauration complète », comprenant le renouvellement du clocher et la suppression de certaines lucarnes.
Pendant la Première Guerre mondiale, les soldats allemands utilisent les halles comme garage et cuisine, ce qui entraîne des destructions et des modifications. En 1923, elles retrouvent leur état d’origine.

Un beffroi pour l’avenir

Entre 1964 et 1975, le beffroi a fait l’objet d’une restauration complète sous la direction des architectes brugeois J. et M. Vermeersch. Les anciens matériaux de construction sont conservés autant que possible, la superstructure octogonale et les tourelles d’angle sont restaurées. L’assise en bois du toit est remplacée par une structure en béton. On s’attaque également au carillon : en 1980, il est à nouveau pleinement fonctionnel, avec 47 cloches pesant 27,5 tonnes. Le tambour, unique en son genre, continue à jouer de la musique tous les quarts d’heure.

Site du patrimoine mondial de l’Unesco

Au cours des dernières décennies, le beffroi a gagné en reconnaissance. En 1999, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant qu’exemple d’architecture civique médiévale et symbole d’autonomie et de fierté urbaines.

Histoire vivante

Aujourd’hui, le beffroi domine Bruges de 83 mètres. Ceux qui gravissent les 366 marches découvrent le trésor, la salle du tambour et le lieu de travail du carillonneur de la ville. La tour vit, chante, avertit, accueille et se souvient. Ce n’est pas un monument de plus, mais un cœur battant de l’histoire de Bruges et un phare qui veille sur la ville depuis huit siècles.

Sources :

  • #1 2003, Le long des beffrois et des maisons de ville flamands, Michiel Heirman, Uitgeverij Davidsfonds, Leuven.
  • #2 Singing Towers’ Andreas Dill & Luc Rombouts, Davidsfonds Leuven, 2017.
  • #3 Carillons et tours en Belgique, Musea Nostra, Editions Ludion, Gand, 1994.
  • #4 Site web : onroerenderfgoed.be, consulté le 1er août 2025.
  • #5 Site web :Wikipedia Belfry of Bruges« , consulté le 1er août 2025.

Caractéristiques :

Origine :

Construit :

Matériau de construction :

Période de style :

Hauteur :

Nombre d’étapes :

Accessible :

1240

1240

brique

Gothique/néo-gothique

83 mètres

366 étapes

Oui, voir les informations

Heures d’ouverture

Du lundi au dimanche de 9h30 à 18h00

Accès jusqu’à une heure avant la fermeture.
Pour des raisons de sécurité, le nombre de personnes pouvant visiter la tour en même temps est limité.
Aucune visite ne peut être réservée. Chaque visiteur doit faire la queue. Tenir compte du temps d’attente éventuel.

Informations

Musées Bruges (Beffroi)

Appeler : +32(0)50 44 87 11

Courrier : musea@brugge.be

Hébergement à Bruges

Hôtel Butterhouse

L’hôtel Boterhuis est situé dans le centre historique de Bruges, à 3 minutes à pied de la Grand Place et du beffroi. L’hôtel dispose d’une connexion Wi-Fi gratuite, d’un bar…

Hôtel Salvators

L’hôtel Salvators est situé dans le centre de Bruges, à l’ombre de la cathédrale Sint-Salvators et à 50 mètres du quartier commerçant. L’hôtel dispose…

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Le Bourgoensch Hof propose des chambres dans le centre historique de Bruges, à 200 mètres de la Grand Place. Cet hôtel 3 étoiles dispose d’une terrasse donnant…

Alimentation et boissons

Lors de notre visite à Bruges, nous avons visité plusieurs lieux pour prendre soin de l’homme intérieur. Si vous avez des ajouts ou un conseil absolu pour une visite culinaire à Bruges, envoyez un message à : info@belforten.com.

1. Brasserie De Halve Maan

Une visite à Bruges n’est pas complète si l’on ne visite pas la brasserie De Halve Maan. Outre la visite ludique, on y mange très bien et on y boit une bonne pinte.

Brasserie Halve Maan

2. La vision

Si vous voulez manger des plats délicieux à Bruges, allez chez Het Visioen. La cuisine franco-belge allie les saveurs de l’Asie. Le menu change tous les mois. Outre des menus raffinés à trois plats, ils servent également de délicieuses tapas.

Site web La vision

3. Le septième ciel

Au septième ciel, que demander de plus ? Les paroles de De Dijk auraient pu être écrites ici. Déjeuner de rondstoverij flamand, salade et frites avec une bonne pinte : comme un ange qui pédale sur la langue ! Le rapport qualité-prix est plus qu’excellent !

Site Internet Seventh Heaven

Les trois postes les plus récents

Sur cette page, nous avons rassemblé toutes les informations utiles pour visiter ce beffroi. Pour rester dans le coup, nous sommes constamment en route vers l’un des 56 beffrois inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Voici les derniers ajouts.

Tours de chant

Vous voulez en savoir plus sur les beffrois à carillon ? Si c'est le cas, le livre "Singing Towers" d'Andreas Dill et Luc Rombouts est vivement recommandé. Il est disponible sur le site BOL.COM.